vacances de rêve à Zanzibar

Les gens qui peuplent l'île sont vraiment très gentils. Ils vous disent bonjour "jambo jambo" à tous les coins de rue, c'est vraiment sympa. Vous pouvez les aborder sans problème, ils tenteront toujours de répondre à vos questions. Il n'y a que dans les petits villages de pêcheurs où la timidité est de mise que nous avons rencontré plus de difficulté à lier connaissance.

Les zanzibarites sont jeunes, on voit très peu de personnes très âgées sur l'île. Ils sont majoritairement noirs mais il y a une population arabe qui descend des commerçants d'esclaves venus s'établir sur l'île. Cette culture arabe se ressent aussi dans la religion puisque 90% des habitants sont musulmans. Une très grande majorité de femmes sont voilées, même parmi les petites filles. Par contre, il n'y a aucun problème pour se mettre en deux pièces sur la plage, si ce n'est quelques regards masculins appuyés.

Les commerçants sont très affables, il n'y a aucun harcèlement, quand on dit non gentiment, ils n'insistent pas. On peut marchander un peu. L'artisanat local est composé de pièces de bois (les zanzibarites sont très doués dans le travail du bois) : coffrets, saladiers, couverts ... Ils vendent aussi beaucoup de peintures très jolies mais pas originales puisqu'on les trouve partout. Elles sont pourtant peintes par les gens sur place mais à partir d'un thème identique, peint par un artiste tanzanien (poissons multicolores en rond). Bien entendu, on peut acheter des épices, du café, du thé, du tissu, du savon (il est produit localement) ...

Les zanzibarites sont des pêcheurs, ce qui donne l'image de très jolis bâteaux sur la mer :

Nous avons donc fait une visite de stone town et visité les différentes choses à voir dans cette ville :

- la place des bâtiments publics de la ville :

- l'église catholique de stone town édifiée sur le même modèle que celle de notre dame de la garde à Marseille (malheureusement, pas de photos car pas assez de recul pour pouvoir la prendre)

- l'ancien marché aux esclaves de Zanzibar : on peut voir les caves dans lesquelles étaient entassés les africains devant être vendus. Il y a également l'église anglicane dans la même enceinte, où se trouve une croix en bois faite avec l'arbre sous lequel est enterré le coeur de docteur Livingstone. Une chose marrante à Zanzibar, c'est qu'aucune horloge publique n'est en état de fonctionnement et parfois, ça peut donner ça :

- le marché de Zanzibar : extraordinaire, il faut absolument y aller et se perdre dans le dédale des ruelles composant le marché. Notre guide nous montre la partie poissonnerie (et l'on se dit qu'il faut vraiment que l'on mange de la viande ! ), puis la partie boucherie (qui nous convainc de manière définitive de manger du poisson ! ), puis les fruits et les légumes, ainsi que les épices (vraiment très abordables, nous avons fait le plein d'épices au marché. Un exemple de prix : 60 centimes d'euros ou 1000 shillings pour un sachet de massala ; 5000 shillings pour 5 gousses de vanille). Puis nous partons vers la partie volaille où les poules, poussins, coqs sont exposés dans des cages en bois, prêts à être achetés (faut avoir envie de repartir avec une volaille vivante sous le bras ! ). Notre guide (Oxygène) avec un poulet :

- la maison des merveilles qui sert maintenant de musée de Zanzibar avec des explications intéressantes à lire et à voir sur l'île et le mode de vie des habitants :

- le fort arabe (il se trouve à côté de la maison aux merveilles) : l'entrée est gratuite mais à l'intérieur résident essentiellement des boutiques en tout genre qui vendent les mêmes choses que dans les ruelles de Zanzibar à des prix prohibitifs

Nous voilà près, dès le premier jour, à découvrir la ville de Stone Town. Elle est composée d'une partie ancienne, la plus intéressante à voir et une partie nouvelle où vit la population, majoritairement dans des bidonvilles.

La ville ancienne est un dédale de ruelles, néanmoins bordées par des rues plus importantes et par l'océan. Se perdre dans ces ruelles est un vrai bonheur, on découvre l'envers du décor. Comme de plus, les touristes ne sont pas encore très nombreux, nous avons encore cette impression d'être complètement immergés dans la vie zanzibarite.

Il y a même des échafaudages sous lesquels on a peur de passer !

Zanzibar est célèbre pour ses magnifiques portes sculptées : il y a deux modèles, indien et arabe. Le travail effectué par les zanzibarites est en tout cas superbe !

Nous arrivons le lundi à 11h30, sur le tarmac de l'aéroport de Zanzibar. Nous descendons de l'avion et marchons jusqu'au bâtiment parmi les petits avions qui décollent ou atterissent ! Nous sommes bien en Afrique !

Nous récupérons nos bagages sur le comptoir et montons dans un taxi. Les zanzibarites roulent à gauche et à l'africaine, c'est à dire à l'avertisseur sonore ! Il ne fait pas bon être automobiliste, cycliste, piéton ou charretier sur l'île !

La route jusqu'à notre hôtel (le tembo house) est courte mais nous donne déjà la vision d'un endroit jeune, coloré et ensoleillé.

Le tembo est un hôtel de style colonial, avec lit baldaquin et moustiquaire, bien sûr. Il donne directement sur la plage et possède une petite piscine bien agréable. Il faut dire que la mer, bien que d'une couleur turquoise magnifique, n'est pas d'une propreté irréprochable, étant donné que l'évacuation de l'eau usagée de la ville aboutit directement près de la plage. La gestion des déchets commence d'ailleurs à devenir un problème pour le continent africain. En effet, la consommation se développe mais le traitement des déchets n'est pour l'instant pas une priorité. Ainsi, l'île est malheureusement jonchée de détritus, de sachets plastiques.

Voici la vue de notre chambre au tembo :

La plage de l'hôtel :

Avant de partir sur l'île de Zanzibar, il faut s'acquitter de quelques formalités :

- bien entendu un passeport valide

- un visa que l'on peut obtenir auprès de l'ambassade de la Tanzanie (50 euros par personne) ou à l'aéroport de Zanzibar (50 dollars par personne, vu le cours du dollar actuellement, il est plus intéressant de le prendre à l'aéroport).

- prendre rendez-vous auprès de son médecin traitant afin de partir avec un traitement anti paludéen. Nous avons pris la malarone qui n'a que peu d'effets secondaires, qui se prend la veille du départ, puis une semaine après le retour, à raison d'un comprimé par jour. Prévoir également l'arsenal anti moustique habituel.

- il n'y a plus d'obligation d'être à jour de son vaccin fièvre jaune

- nous sommes partis en janvier, saison sèche, mais nous avons eu des pluies tropicales souvent le matin. La température oscille entre 25 et 30 degrés.

- nous sommes partis avec zanzibar-voyages, qui nous a prévu un voyage sur mesure, très agréable. Les personnes que nous avons rencontrées sur place, parties elles aussi par zanzibar-voyages, étaient également ravies de l'agence. Cependant, rien n'empêche de partir à l'aventure.

- sur place, il est possible de payer en dollars, toutefois, la monnaie locale (le shilling) est beaucoup plus avantageuse.

- nous avons fait un vol Paris/Nairobi (7 heures) puis Nairobi/Zanzibar (1h30). Il est également possible de faire le voyage via Amsterdam ou Addis Abeba (dans ces cas là, pas d'escale à Nairobi). 

Zanzibar est un nom qui fait rêver : île à la fois lointaine et proche, mythique au point que l'on se demande si elle existe rééllement, elle sollicite notre imaginaire.

Elle existe bien cette île, elle se trouve au large de la Tanzanie, à laquelle elle est rattachée depuis 1964, bordée par l'océan indien. Zanzibar n'est d'ailleurs pas qu'une île, c'est un archipel composé de trois grandes îles : unguja, l'île principale, pemba et tumbatu ; et de petites îles disséminées dans l'océan indien. Elle est intimement liée à l'histoire de l'esclavage, fort heureusement remplacé depuis par le commerce des épices.

Choisir Zanzibar comme destination, c'est partir à la découverte d'un monde unique, la rencontre entre trois cultures : l'Afrique noire, l'Orient et les Indes. C'est également revendiquer une part d'originalité puisqu'elle est encore préservée d'un tourisme de masse. C'est enfin la possibilité d'un dépaysement assuré à quelques heures d'avion de Paris et sans décalage horaire.